«J’apprécie de choisir ceux avec qui je travaille»
Issue d’une famille d’entrepreneurs, Solenn GAUNE s’est engagée à son tour dans l’aventure entrepreneuriale en 2019. « J’ai toujours eu ce projet dans un coin de ma tête. Mes grands-parents et mes parents sont chefs d’entreprises ; créer la mienne était donc quelque chose de naturel », précise Solenn.
Cette jeune Community Manager qui rêvait d’intégrer les Beaux Arts pour exprimer son côté artistique, a finalement opté pour un MASTER en Communication. « A peine diplômée, j’envisageais de créer mon entreprise tout de suite », explique-t-elle, « mais je me suis quand même laissée tenter par une offre d’emploi sur le Technopôle d’Avignon. »
Solenn teste donc l’entreprise en tant que salariée, mais elle comprend très vite que cela ne correspond pas à ce qu’elle recherche et ne parvient pas à se projeter malgré l’énergie et le temps qu’elle consacre à son travail. Elle se dit alors « tant qu’à m’investir, autant le faire pour moi ».
Prudente malgré tout, elle crée une micro-entreprise en parallèle de son emploi de salariée. Quelques clients assurent ainsi ses débuts en solo en octobre 2018. Moins d’un an après, APOSTROPHE CONSULTING devient une SARL et occupe l’un des bureaux partagés de Créativa.
Solenn GAUNE choisit de s’implanter en pépinière d’abord pour rompre la solitude : « seule chez moi, sans structure d’appui, mon projet n’avançait pas et je me suis mise à douter », nous confie-t-elle. « Une fois installée dans les locaux de Créativa, j’ai pris conscience de l’existence de l’effet réseau et du potentiel professionnel que cela peut représenter ».
Pourtant, Solenn se dit très réservée de nature, mais être dans la pépinière l’a forcée à aller vers les autres. Elle a développé des liens auprès d’autres entrepreneurs de Créativa avec lesquels elle travaille désormais. « Les affinités que j’ai pu créer avec certains « pépiniéristes » m’apporte un vrai soutien au quotidien », souligne Solenn.
Car même si l’entreprenariat coulait de source pour la jeune femme, il n’empêche que « la vie de chef d’entreprise ressemble un peu aux montagnes russes ! C’est une expérience à la fois facile et difficile, compliquée mais tellement enrichissante ! » explique Solenn, bien consciente que c’est le prix de l’indépendance, cet objectif qu’elle vise depuis longtemps et qui lui confère aujourd’hui cette liberté de pouvoir dire « non ! ».